Tout savoir sur les premiers signes de l’AVC à ne pas ignorer

Accident Vasculaire Cérébral, trois mots qui font frissonner et qui, malheureusement, touchent chaque année environ 140 000 personnes en France. Identifier les signes avant-coureurs d’un AVC est crucial pour anticiper sa survenue et agir rapidement, afin de limiter les risques de séquelles. C’est précisément ce que nous aborderons dans cet article.

Comprendre l’AVC : définition et mécanismes

Qu’est-ce qu’un AVC ?

L’Accident Vasculaire Cérébral, plus communément appelé AVC, se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu. Il en résulte une dégradation rapide des cellules nerveuses qui peut entraîner des dommages permanents.

Les différents types d’AVC

Il y a trois principaux types d’AVC :

• L’Accident Vasculaire Ischémique: il représente la majorité des cas (85 %) et est causé par l’occlusion d’une artère due à une plaque riche en cholestérol ou à un caillot de sang.
• L’Accident Vasculaire Hémorragique: moins courant (15 %), il survient suite à un saignement dans le cerveau causé par divers facteurs comme des tumeurs ou des crises d’hypertension.
• L’Accident Ischémique Transitoire (AIT): ici l’élément obstruant l’artère se dissout de lui-même, sans laisser de séquelles.

À présent que vous avez une meilleure idée de ce qu’est un AVC et des différents types qui existent, passons aux signes qui peuvent nous alerter d’une possible survenue.

Reconnaître les signaux avant-coureurs d’un AVC

Les prémices d’un AVC

Certains symptômes peuvent se manifester jusqu’à un mois avant l’événement. Parmi ces signaux avant-coureurs, on retrouve :

• Des maux de tête inhabituels ou plus intenses
• Des troubles visuels telles que des visions doubles ou floues
• Une confusion soudaine ou des difficultés à comprendre les autres
• Une perte soudaine de force ou un engourdissement du visage, du bras ou de la jambe, surtout si cela concerne un seul côté du corps.

L’importance de la réactivité

L’apparition subite d’un ou plusieurs de ces symptômes doit inciter à appeler rapidement le SAMU (le 15 ou le 112). En effet, seule une intervention rapide permet de limiter les risques de séquelles tels que des troubles de la mémoire, des problèmes d’élocution et la paralysie.

Après avoir pris connaissance des signes précurseurs d’un AVC, il est tout aussi crucial d’apprendre à identifier les symptômes indicateurs lorsqu’il survient.

Les symptômes indicateurs de la survenue d’un AVC

Symptômes révélateurs

Si les signaux avant-coureurs peuvent passer inaperçus, certains symptômes indicatifs ne trompent pas :

• Une faiblesse ou un engourdissement soudain du visage, du bras ou de la jambe, en particulier d’un seul côté du corps
• Des difficultés à sourire symétriquement
• Des troubles de l’élocution ou des problèmes pour comprendre ce que disent les autres
• Des maux de tête sévères sans cause connue.

Maintenant que nous avons abordé les symptômes et signes précurseurs, voyons comment agir lorsqu’une alerte se manifeste.

Agir en cas d’alerte : les bons réflexes à adopter

Réagir rapidement : une nécessité vitale

Dès qu’une personne présente un ou plusieurs symptômes évocateurs d’AVC, il est impératif de contacter le SAMU. En effet, chaque minute compte, car plus le traitement est administré tôt, meilleures seront les chances de limiter les dégâts.

Enfin, il convient de souligner l’importance de la prévention dans la lutte contre les AVC.

Prévenir les risques d’AVC et réduire les séquelles

Miser sur la prévention

L’adoption d’un style de vie sain joue un rôle clé dans la prévention des AVC. Cela comprend une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l’arrêt du tabac et une consommation modérée d’alcool.

Pour conclure, notre recommandation, rappeler que savoir reconnaître les signes avant-coureurs et les symptômes d’un AVC peut faire la différence entre la vie et la mort. Aussi, n’hésitez pas à partager ces informations autour de vous : elles pourraient sauver des vies.